Communiqué de Press, 6 février 2003
HAGE GEINGOB NOMMÉ SECRÉTAIRE EXÉCUTIF
Co-Présidents de la Coalition Mondiale pour lAfrique (CMA) ont le plaisir dannoncer la nomination de M. Hage Geingob au poste de Secrétaire Exécutif.
Geingob, qui jusquà récemment a occupé le poste de Premier Ministre de Namibie, apporte à la CMA une vaste expérience de leadership politique et de prise de décisions. Les nombreux accomplissements qui jalonnent sa carrière distinguée comprennent, entre autres, la direction de lExécutif du Gouvernement namibien pendant plus de douze ans, lorganisation de nouvelles structures gouvernementales en Namibie suite à lindépendance, la restructuration dun système administratif fragmenté en une fonction publique nationale unifiée, et le renforcement des institutions démocratiques.
Geingob a servi en outre en tant que Président du Conseil économique présidentiel de Namibie et a été responsable de la conception de «Vision 2030», la stratégie nationale namibienne de développement à long terme. Pendant quil occupait le poste de Premier Ministre, M. Geingob a représenté le Gouvernement namibien à de nombreuses réunions régionales et internationales. Avant lindépendance de la Namibie et sa prise de fonction en tant que Premier Ministre, M. Geingob a servi comme Président de lassemblée constituante de Namibie, le corps responsable de lélaboration de la constitution namibienne. En 1989, en tant que directeur électoral de la South West Africa Peoples Organization (SWAPO), M. Geingob a mené les premières élections démocratiques tenues en Namibie.
Geingob succède à lAmbassadeur Ahmedou Ould Abdallah qui a pris ses fonctions de Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour lAfrique de lOuest le 1er octobre 2002. Les Co-Présidents de la CMA sont persuadés que les qualifications et lexpérience de M. Geingob représenteront un apport exceptionnel aux travaux de la CMA, un forum intergouvernemental novateur qui réunit des décideurs africains de haut niveau et leurs partenaires internationaux afin dapprofondir le dialogue et bâtir un consensus sur les questions prioritaires du développement de lAfrique.
Communiqué de presse No 03/01/01
Stabilité et Sécurité sont des Préalables au Développement
Washington, 20 janvier 2003 La sécurité et le NEPAD seront les sujets principaux du forum annuel de la CMA qui se tiendra à Accra, Ghana, les 22-23 janvier 2003. Des chefs détat et des ministres africains se joindront à des ministres et hauts fonctionnaires des pays partenaires, des organisations internationales, des parlementaires, des représentants du secteur privé, de la société civile et des media pour passer en revue les questions de sécurité en Afrique, y compris les aspects sécuritaires du NEPAD (le Nouveau partenariat pour le développement de lAfrique).
Le NEPAD, qui offre une structure exhaustive pour le développement social et économique de lAfrique, reconnaît limportance de la paix et souligne que la stabilité et la sécurité sont des préalables essentiels au développement. Lon admet de plus en plus que le développement et la sécurité non seulement sont liés mais se renforcent mutuellement. Autrement dit, si linsécurité menace le développement, le manque de développement de même mine la sécurité. Dans la mesure où les objectifs de NEPAD tels une vaste croissance économique, un accroissement des investissements et de lemploi et des opportunités pour les citoyens et les communautés dagir pour leur propre développement sont réalisés, ils contribueront à améliorer la sécurité et la stabilité, des pays ainsi que du continent entier.
Bien que le sujet principal de la réunion soit la sécurité, le forum annuel examinera le NEPAD et ses progrès ainsi que les stratégies pour maintenir et bâtir sur lélan généré jusquà présent. La promotion de la participation populaire, la réalisation du NEPAD et le développement de partenariats efficaces pour soutenir ces objectifs, feront lobjet dune attention particulière. Les actions et les engagements décrits dans lInitiative de paix et sécurité du NEPAD seront aussi débattus. Une fois mise en Suvre, lInitiative a le potentiel de changer fondamentalement le paysage politique et sécuritaire du continent.
Les participants échangeront leurs vues sur la meilleure manière dont les pays africains peuvent répondre à leurs besoins sécuritaires et partager les expériences dans la réforme du secteur de la sécurité. Ils examineront également les accords de sécurité collective ainsi que sur les nouveaux défis tels le terrorisme international et la criminalité transfrontalière. De surcroît, ils discuteront du besoin de renforcer la police et les services chargés de lapplication des lois et règlements au vu des menaces que représentent les délits et lanarchie pour la sécurité.
La réunion se penchera aussi sur les déterminants politiques, économiques et sociaux de la sécurité, ainsi que la façon dont la sécurité humaine peut être améliorée à travers le continent. Etant donné que les conflits armés représentent un obstacle majeur à la sécurité, laccent sera mis sur la gestion et la prévention des conflits.
Communiqué de presse No 01/03/02
Le secteur privée& le chaînon manquant dans les stratégies de développement de lAfrique ?
Washington, 25 Mars 2002 - Le rapport annuel 2001-2002 de la Coalition Mondiale pour lAfrique souscrit fortement à la thèse selon laquelle le secteur privé peut jouer un rôle crucial dans le développement des pays africains.
Le rapport, publié à la veille de la conférence internationale de Monterrey sur le Financement du Développement, met en exergue le fait que dans dautres régions du monde le secteur privé a fourni lessentiel de linvestissement qui a généré la croissance économique et la création demplois, et a servi comme principal agent de lintégration dans léconomie globale. Il soutient que le secteur privé peut faire la même chose en Afrique dans un environnement favorable. Les obstacles à lactivité du secteur privé (politiques économiques inadéquates, procédures bureaucratiques arbitraires et lourdes, infrastructure inappropriée et inefficace, et marchés restreints et fragmentés) doivent être levés. En même temps le secteur privé est obligé de fonctionner dans un marché global de plus en plus concurrentiel.
Le rapport constate lémergence dune nouvelle génération dacteurs privés en Afrique, qui comprennent lenvironnement global et le besoin de compétitivité. Maintenant, lessentiel est un environnement favorable au niveau des politiques à mener. La collaboration entre les gouvernements, les entreprises, et les partenaires extérieurs est vitale. Aussi, si tous ces trois acteurs (gouvernements, entreprises et partenaires extérieurs) apportent une contribution optimale, il sera alors possible de réaliser une croissance économique durable et une réduction de la pauvreté. Et de nos jours il y a un consensus de plus en plus affirmé qui veut que seule une croissance élevée et durable pourra briser le cycle de désespoir et de misère, qui est un terreau fertile pour la violence et le terrorisme.
Comme le montre la section principale du rapport, les pays africains prennent maintenant leur responsabilité dans la résolution de leurs problèmes de développement. En entrant dans nouveau millénaire, les dirigeants africains ont pris deux décisions majeures: ladoption de la création de lUnion Africaine et du Nouveau Partenariat pour le Développement de lAfrique (NEPAD). Ces deux initiatives insistent sur limpératif du développement et de la démocratie.
Lessentiel de la charte constitutive de lUnion Africaine a trait à la réforme économique, à lamélioration de la gouvernance et de la démocratie, à la résolution des conflits et à lintégration régionale. Dautre part le NEPAD dun autre côté est fondé sur une vision unifiée du développement de lAfrique. Il fait ressortir les problèmes centraux qui doivent être abordés très rapidement, et indique les éléments les plus importants dune stratégie globale de développement. Tout en soulignant que les pays africains sont les premiers responsables de leur propre développement, le NEPAD lance aussi un appel aux partenaires du développement pour un appui effectif, un soutien à un partenariat fondé sur la réciprocité des bénéfices, lengagement et la responsabilité.
Press Release No 01/01/02
Security and the New Partnership for Africas Development
Le Communiqué de presse est disponible dans sa version anglaise.
Communiqué de presse No 01/10/01
Le Secteur Privé peut pontribuer à la Croissance Economique et à la Réduction de la Pauvreté
Washington DC, 15 octobre 2001- La Plénière de la Coalition mondiale pour lAfrique (CMA), qui se tiendra à Gaborone (Botswana) les 25 et 26 octobre 2001, aura pour hôte de marque le Président Festus Mogae du Botswana. Le thème principal de la réunion sera Le Secteur Privé : Clé du Développement en Afrique.
Un certain nombre de Chefs dEtat -- en exercice et anciens -- et aussi des personnalités éminentes, et des ministres Africains et des pays partenaires, seront attendus à Gaborone. Des ministres des pays donateurs et des dirigeants dagences de développement et de coopération et dorganisations internationales, des parlementaires, des chefs dentreprises, ainsi que des représentants de la société civile et des journalistes participeront aussi à cette Plénière.
Cette année le sujet de discussion sera la contribution du secteur privé à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté en Afrique. La réunion se penchera sur ce qui est nécessaire pour établir un environnement éminemment propice aux affaires, ce qui inclus une amélioration de la sécurité, un renforcement du cadre juridique et réglementaire, et une réduction des possibilités de corruption. La réunion également se focalisera sur les différentes possibilités daffaires en Afrique pour les entrepreneurs nationaux et les investisseurs étrangers.
Un grand nombre de pays Africain jouissent dun potentiel important en agriculture, pisciculture, transformation des matières premières, entreprises agro-alimentaires, minéraux, secteur minier, tourisme, secteur financier et dautres services. Cependant la collaboration entre le gouvernement et le secteur privé est cruciale pour faire face aux contraintes que rencontrent les entrepreneurs et aux obstacles qui entravent la croissance du secteur privé. La réunion se penchera aussi sur les rôles que peuvent jouer les partenaires Africains extérieurs pour faciliter et appuyer le développement du secteur privé.
Une infrastructure efficace, un secteur financier développé, et une amélioration du cadre juridique et réglementaire qui devra inclure une simplification des conditions dattribution des licences, des procédures douanières, des systèmes tarifaires et des structures fiscales sont les facteurs les plus importants pour lexpansion du secteur privé. De son côté le secteur privé devra être le moteur de son propre développement et adopter une perspective dinvestissement à long terme. Le secteur privé peut aussi améliorer la qualité de ses produits, être plus compétitif et prendre des mesures qui lui permettra de mieux servir son marché national, régional et international. Les gouvernements Africains avec laide des partenaire extérieurs devraient prendre des mesures additionnelles visant à améliorer le climat de travail du secteur privé, à encourager lintégration régionale, et finalement à cibler des groupes spécifiques dentrepreneurs comme les femmes.
Communiqué de presse No 02/04/01
Intégration Régionale et Agriculture questions cruciales pour le développement africain
Washington DC, 30 avril 2001 La Coalition mondiale pour lAfrique (CMA) tiendra la réunion de son Comité Economique à Pretoria, Afrique du Sud, les 2-3 mai 2001. Des Ministres africains du commerce, de lIntégration régionale, et de lAgriculture prendront part à réunion. Les participants comprendront aussi des hauts fonctionnaires des pays du nord, des représentants dorganisations internationales et régionales, des membres de parlements et des représentants de la société civile. Cette réunion, organisée de concert avec le Programme Spécial sur la Recherche en Agriculture (PSRA), portera sur deux thèmes cruciaux et pertinents pour la relance et la croissance des économies africaines et pour la réduction de la pauvreté : a) la rationalisation et renforcement de lefficacité des institutions dintégration régionale, et b) la durabilité de la compétitivité et de la productivité agricoles.
Lintégration régionale est lun des objectifs principaux des pays africains depuis un certain temps. Cependant, les progrès ont été sérieusement entravés par le manque de volonté politique de la part des pays membres et par le peu dattention accordée à lintégration régionale au niveau national. Dautres contraintes importantes à lintégration efficace comprennent le grand nombre dinstitutions dintégration et le phénomène de superposition des pays adhérents, la duplication des mandats, et dans de nombreux cas les disparités et le manque de convergence des systèmes politiques et de gouvernance répandus dans de nombreux pays. Lon saccorde sur ce que lintégration régionale comporte des avantages économiques, sociaux et politiques. Dans ce contexte, la CMA appelle à des mesures urgentes afin de rationaliser et renforcer les institutions afin dy augmenter leur efficacité. De toute évidence, les pays africains et leurs institutions régionales sont les principaux responsables de la négociation et de lapplication des accords dintégration. Il convient de mentionner quen Afrique de lOuest, la Communauté économique des Etats de lAfrique de lOuest (CEDEAO) et lUnion économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont entrepris récemment daccroître la coordination et le dialogue. En Afrique Orientale et Australe les autorités concernées devraient poursuivre de manière plus énergique la coordination et la convergence entre les institutions, en particulier entre le Marché commun de lAfrique orientale et australe (COMESA) et la Communauté de développement de lAfrique australe (SADC).
Un secteur agricole compétitif et productif peut représenter le secteur le plus crucial de léconomie dun pays. LAfrique a un vaste potentiel agricole, en grand partie sous-exploité, pour accroître la production et la compétitivité agricole. Sa terre, ses eaux, ses forêts et sa biodiversité sans égale représentent de riches ressources qui, proprement utilisées, peuvent contribuer à améliorer le niveau de vie de ses habitants. La majorité de la population rurale en tire ses moyens dexistence. Par ailleurs, lagriculture sert à approvisionner en denrées alimentaires une population de plus en plus importante, à procurer aux pays des devises par le biais des exportations, et à fournir des produits de base pour les industries de transformation locales. Parmi les donnés essentielles pour accroître la productivité figurent une meilleure utilisation de la recherche appliquée dans lagriculture, le renforcement des systèmes dextension, la provision efficace de crédit, et des méthodes de commercialisation, et linvestissement et le maintien des infrastructures. Une question cruciale qui appelle une attention urgente et à long terme est la reconstitution et le maintien des ressources de base naturelles de lagriculture et en particulier le réapprovisionnement de la fertilité du terrain. Les pays africains doivent prendre des mesures pour améliorer leur compétitivité dans les marchés mondiaux par la transformation agricole et la diversification de lagriculture vers des produits à plus forte valeur ajoutée pour lexportation. Des alliances stratégiques innovatrices entre les acteurs du secteur privé local et international pourraient aider au développement des entreprises de production, de transformation et de commercialisation verticalement intégrées nécessaires pour augmenter la rentabilité et la compétitivité du secteur agricole.
Communiqué de presse No 01/04/01
Afrique: Liberté de la presse, professionalism et nouvelles technologies
Washington DC, 16 Avril, 2001- Grâce à la démocratisation, les médias en Afrique ont pris une très grande importance, alors qu'ils étaient surtout auparavant un instrument majeur de la propagande étatique. Désormais les médias assument des rôles et des responsabilités nouveaux. La Coalition Mondiale pour l'Afrique organise une réunion internationale à Nairobi (Kenya) du 18 au 19 Avril 2001: la réunion se penchera tout particulièrement sur le renforcement et la mise en valeur de la liberté de la presse. Elle abordera aussi le problème de l'amélioration de l'appui et de l'aide à pourvoir aux médias. Le thème sera Les Médias Africains en transition: fracture numérique et démocratisation, la réunion permettra une rencontre de journalistes africains et non africains, des parlementaires, et des représentants d'autres organisations, y compris des Organisations non-gouvernementales.
A travers tout le continent, les nouveaux médias africains sont devenus les chantres de la bonne gouvernance, et de la participation des citoyens au processus d'adoption des politiques et de développement. Les médias ont abordé les problèmes liés à la corruption et à la règle de droit. Mais ce rôle a été affaibli souvent par des positionnements qui ont aggravé de fait les conflits. De même, alors que la liberté de la presse a libéré les journalistes, elle a fait apparaître de nouveaux défis et a vu la croissance de publications partisanes.
Malgré une liberté de la presse sans précédent, les médias en Afrique font face à deux défis. Le manque de cours de formation et d'équipement apparaissent comme les plus importants, de même que la présence limitée de managers de médias, des moyens financiers limités et le manque de matériel. Cependant, le plus grand défi n'est pas de savoir si les médias africains peuvent faire un bond qualitatif vers le 21ème siècle, mais de savoir comment le faire.
Cette réunion débattra de la manière de surmonter ces défis, et en particulier de voir comment utiliser les ressources disponibles pour mieux venir en aide aux médias professionnels africains. La collaboration avec les institutions, tant publiques que privées, des autres continents, pour étudier les voies et moyens de s'attaquer au fossé immense qui existe en matière de technologies de l'information, pourrait être très utile. Les gouvernements, les organisations, et les fondations, de même que les médias non-Africains, ont tous les moyens de venir en aide et de renforcer les médias africains.
Communiqué de presse No 01/01/01
Selon le dernier rapport de la CMA,
la médiation fait parfois obstacle au processus de paix en Afrique
Washington DC, 25 janvier 2001 Le Rapport annuel 2000-2001 de la Coalition mondiale pour lAfrique (CMA) porte un regard critique sur le rôle des médiateurs extérieurs dans le règlement des conflits en Afrique.
Dans le jeu politique du règlement des conflits de laprès-guerre froide, lAfrique est devenue un espace privilégié de médiation par des intervenants extérieurs. Le rapport relève que ce type de médiation peut être très utile, et parfois même indispensable, pour aider à amener les parties antagonistes à la table des négociations, voire à conclure un accord de paix. Mais il note avec inquiétude que la véritable prolifération de médiateurs impliqués dans les conflits africains risque dentraver le processus de règlement des conflits au lieu de le faire avancer. Ils font également valoir que la médiation nest pas un acte gratuit.
Depuis quelques années, organisations internationales et régionales, États individuels et organisations non gouvernementales nomment tous des médiateurs pour aider à régler les conflits en Afrique. Le rapport met en garde contre le fait que cela pourrait nuire à une action cohérente, ordonnée et responsable autant déléments clés dune médiation réussie. Il souligne la nécessité pour un médiateur efficace davoir un mandat clair, dêtre compétent, de simpliquer dans le processus, de comprendre la situation, de disposer de ressources suffisantes et de pouvoir exercer des pressions. Il souligne également quil faut savoir reconnaître les limites dune intervention extérieure, les conflits devant être réglés, en dernière analyse, par les protagonistes eux-mêmes.
Comme les années précédentes, le Rapport annuel de la CMA examine également les récentes tendances économiques et politiques en Afrique subsaharienne et les progrès accomplis durant la seconde moitié des années 90. Il décrit aussi les activités les plus récentes de la CMA.
Depuis le milieu des années 90, lAfrique ne cesse de se démocratiser. Le défi auquel sont à présent confrontés la plupart des pays est de renforcer les institutions garantes de la démocratie, principalement le législatif et le judiciaire. Le rapport indique à cet égard que si les traditions démocratiques senracinent et saffermissent au Botswana, à Maurice et au Sénégal, elles sont encore précaires en Zambie, au Kenya et au Mali. Depuis quelques années, la corruption et la succession politique pacifique sont au nombre des thèmes débattus par la CMA, qui confirme ainsi sa vocation à traiter des sujets dactualité les plus brûlants.
La croissance sest confirmée dans la plupart des économies dAfrique subsaharienne en 2000. Le PIB a crû au rythme de 3 % par an en moyenne depuis le milieu des années 90, contre 0,4 % pendant la première moitié de la décennie. Pour plusieurs pays, laccélération de la croissance sexplique probablement en partie par le rétablissement de la stabilité macroéconomique, qui a abouti à la reprise de la production, par lutilisation accrue des capacités, par laccroissement des exportations et par des conditions climatiques plus favorables. Le rapport souligne cependant que, pour que cette forte croissance sinscrive dans la durée, il est indispensable de porter le taux dinvestissement à un niveau beaucoup plus élevé que celui enregistré ces dernières années.
Il note que les apports daide publique au développement (APD) ont diminué dans les années 90, et que lAfrique subsaharienne na reçu que 3 à 5 % des flux dIED destinés aux pays en développement. Il indique quil est essentiel de faire preuve dinitiative et de volonté politiques si lon veut mettre en Suvre des réformes appropriées et irréversibles, créer un environnement favorable à linvestissement et combattre le VIH/SIDA.
Les débats au sein des forums de la CMA montrent quil existe un large consensus sur les problèmes de développement auxquels les pays sont confrontés, voire sur les mesures nécessaires. Dans ce contexte, les coprésidents de la CMA se félicitent, dans lavant-propos du rapport, de lintérêt et du soutien que la communauté internationale ne cesse dapporter au développement de lAfrique. Ils notent les progrès accomplis dans le domaine de lallégement de la dette des pays pauvres très endettés, mais demandent instamment que les fonds consacrés à cet objectif aient un caractère véritablement additionnel et ne viennent pas empiéter sur laide au développement actuelle et future en Afrique subsaharienne.
Press Release No 00/12/01-PC
The Changing Role of the Military in Africa
Le Communiqué de presse est disponible dans sa version anglaise.
Communiqué de presse No 00/10/01-PF
Administrer l'Urbanisation Rapide: un Defi emergent e Afrique
Washington, 18 octobre 2000 La Coalition Mondiale pour l'Afrique (CMA) tiendra son Forum Annuel à Abuja, Nigeria, les 20-21 octobre 2000. Des chefs d'état et des ministres africains, leurs homologues des pays industrialisés et des organisations internationales, des parlementaires, et des représentants de la société civile et du secteur privé participeront à la réunion pour discuter de questions relatives à la gouvernance et à l'urbanisation en Afrique subsaharienne.
Cette réunion de haut niveau est organisée sous les auspices du Président du Nigéria, Olusegun Obasanjo qui introduira la conférence. La réunion se concentrera sur les implications politiques et de développement de l'urbanisation rapide en Afrique. Ceci est en accord avec la tradition de la CMA, d'examiner des questions politiques et économiques cruciales. Dans ce contexte, on rappelle que le Forum Annuel tenu à Dakar en octobre 1999 avait porté sur l'institutionnalisation de la démocratie et plus particulièrement sur la succession politique sans heurts et pacifique. La réunion de Dakar avait convenu que pour que la succession pacifique se déroule normalement, les conditions indispensables sont les suivant : des dirigeants responsables, une base institutionnelle sûre et un climat de compétition politique.
Depuis le début des années '70, l'Afrique subsaharienne connaît un phénomène de migration de la campagne vers les villes qui va en s'amplifiant. Considérée comme une des régions du monde la moins urbanisée, le continent est aujourd'hui urbanisé à près de 40%. Les populations rurales africaines se déplacent en masse vers les centres urbains, les capitales en particulier, pour échapper à la pauvreté, à des services de base inadéquats, et souvent des conflits internes, avec l'espoir d'améliorer leur situation économique et sécuritaire.
La plupart des villes n'ont pas pu faire face à une population urbaine croissante, à l'augmentation de demandes de services urbains, et à la montée de la criminalité urbaine. Le VIH/SIDA représente un défi supplémentaire qui requière une action et une leadership immédiates et efficaces. Pourtant, l'environnement urbain peut fournir des opportunités importantes de développement et de modernisation. Proprement administrée, l'urbanisation offre des bénéfices considérables : elle peut atténuer la pression démographique des campagnes, constituer un tremplin pour l'industrialisation et la diversification économique, fournir les infrastructures les plus importantes de façon beaucoup plus économique, avoir un impact positif sur le processus d'intégration nationale et renforcer en particulier l'harmonie et l'entente inter-régionale et inter-ethnique.
Le Président Olusegun Obasanjo du Nigeria, le Président Alpha Oumar Konare du Mali, le Premier Ministre Meles Zenawi d'Ethiopie, le Président du Parlement d'Afrique du Sud Frene Ginwala, aussi bien que les anciens Présidents Nicéphore Soglo du Benin et Aristides Pereira du Cap Vert seront parmi les personnalités de haut niveau qui prendront part à cette réunion. Les participants d'Afrique, d'Europe, et d'Amérique Latine discuteront des possibilités offertes par l'autonomie des municipalités pour répondre aux besoins d'une population urbaine en croissance rapide. La décentralisation des fonctions publiques doit être accompagnée par un pouvoir politique et financier adéquat ainsi que par des capacités administratives et techniques renforcées. La capacités des villes de créer des ressources financières, d'améliorer les services sociaux, de fournir les infrastructures et de combattre la pauvreté ainsi que le rôle des organisations de la société civile, du secteur privé et des partenaires extérieurs seront aussi examinés. Un ancien gouverneur de la ville de Brasilia, Brésil, et le l'administrateur de la vile de Lima, Pérou, feront part de l'expérience latino-américaine à tous les participants.
Le Forum sera clôture par une session spéciale sur les efforts dans la lutte contre la corruption. La discussion portera sur les Principes Anti-Corruption adoptés par 11 pays africains sous les auspices de la CMA. D'autres pays seront encouragés à adopter les Principes approuvés initialement en février 1999 par le représentant des premiers 11 pays. Si un nombre suffisant de pays les adoptent, les Principes pourraient former la base d'une Convention Anti-Corruption africaine.
La Coalition mondiale pour lAfrique (CMA) est un forum intergouvernemental qui a pour mission daider les gouvernements africains et leurs partenaires des pays industrialisés à trouver un consensus sur les priorités de développement.
Communiqué de presse No 99/10/01-PF
La Succession Politique Pacifique est Essentielle aux Democraties Africaines
Washington DC, 25 octobre, 1999 Le Forum Annuel de fin de siècle de la Coalition Mondiale pour l'Afrique (CMA) se penchera sur la transition politique pacifique. Pendant ces derniers dix ans il y a eu une progression sensible des libertés civiles en Afrique où de nombreux pays jouissent d'une liberté politique beaucoup plus grande. Cependant d'autres ont connu des revers et même des conflits armés. Pour discuter des stratégies pour promouvoir et appuyer l'institutionnalisation de la démocratie, pour continuer à progresser et empêcher des reculs, Chefs d'Etat et ministres africains, leurs partenaires de développement, des parlementaires, des représentants de la société civile et du secteur privé participeront à la Réunion Annuelle de la CMA qui se tiendra à Dakar, Sénégal, les 29 et 30 octobre 1999.
Le système du parti unique vécu par la plupart des pays africains, a miné les principes et les procédures qui sont essentielles à la démocratie. Récemment, de nombreuses constitutions ont été révisées pour garantir ou renforcer les principes démocratiques. Pour soutenir le processus politique il est maintenant important d'édifier une culture démocratique. Dans cet esprit, le rôle des media et de la société civile dans la formation de citoyens responsables est aussi important que l'utilisation des richesses nationales par de toute institution pour le bien être des populations.
A ce jour, seulement quelques pays d'Afrique sub-saharienne ont connu une succession politique pacifique et encore moins ont eu une alternance politique pacifique. Des mécanismes institutionnels comme la limite du nombre des mandats présidentiels, désormais très répandus en Afrique faciliteront l'évolution dans le sens démocratique. Cependant, les avantages du fait d'être déjà au pouvoir, une opposition divisée, le coût élevé des campagnes politiques sont autant de facteurs qui ont souvent rendu difficile une véritable contestation politique. Bien qu'un certain nombre d'éléments limitent la participation politique et la compétition entre les partis, l'accès aux ressources financières en est peut-être l'un des principaux. Par conséquent, le financement des partis sera parmi les sujets discutés au Forum Annuel de la CMA.
La nécessité d'un leadership dévoué et compétent est au cSur du débat sur la démocratisation. Il en va de même du rôle et du statut des anciens dirigeants. Il est important que les dirigeants politiques quittant leurs fonctions bénéficient effectivement des prestations prévues. Du fait de la démocratisation, il est de plus en plus reconnu que les dirigeants qui acceptent le changement démocratique devraient avoir droit aux mêmes types d'avantages, de privilèges et de protection que ceux dont bénéficient les anciens chefs d'état et de gouvernement dans d'autres pays. Les participants à la réunion discuteront des opportunités pour les anciens dirigeants de contribuer au développement du continent et étudieront les possibilités et les coûts financiers d'une telle approche.
Le Forum sera clôturé par une session spéciale sur le VIH/SIDA qui menace d'annihiler les résultats positifs acquis en matière de développement politique, social et économique et de freiner sérieusement les progrès futurs.
Communiqué de presse No 99/04/01-EC
Agricultural Development in Africa: Need for a New Strategy
Le Communiqué de presse est disponible dans sa version anglaise.
Communiqué de presse No 98/12/01-PF/PC
La Coalition mondiale pour lAfrique reconnaît le rôle primaire des parlements
Washington DC, 1 décembre, 1998 - Des membres de parlements africains et dautres pays se réuniront à Harare, Zimbabwe, le 3-4 décembre 1998, pour discuter du rôle et du fonctionnement des parlements en Afrique. A linvitation du parlement de Zimbabwe, la réunion a été organisée par la Coalition Mondiale pour lAfrique dans le contexte des discussions quelle mène sur le procès de transition politique entreprit par les pays Africains.
En Afrique, la fin de la guerre froide et des systèmes de parti unique ont marqué le début dune nouvelle époque pour lune des institutions fondamentales des sociétés démocratiques. Les parlements africains ont pris les responsabilités liées à leurs rôle et ont fait des progrès dans le développement de leurs capacités aussi bien que dans le renforcement des mécanismes institutionnels. Les obstacles quils doivent affronter sont encore nombreux. Au-déla de légiférer, les parlements ont plusieurs rôles à jouer. Entre autres ils doivent renforcer le respect des droits de lhomme, promouvoir la transparence, exiger du gouvernement quil rende compte de ses actions et former les dirigeants à la tolérance politique et à la participation.
Les participants à la réunion se pencheront premièrement sur les stratégies à adopter pour renforcer les structures et les services que les parlements africains fournissent, leur habilité à répondre aux demandes qui leur sont adressées, leur compétences et les connaissances requises par les élus pour travailler avec efficacité. Dans ce contexte, une attention particulière sera dévolue au rôle de lopposition. Son existence et son efficacité sont aussi essentielles que celles de la majorité parlementaire.
La responsabilité de lexécutif envers le parlement et de celle des parlementaires envers leurs électorat feront aussi lobjet de débats. Toutefois, aucune responsabilité nest possible sans ouverture et sans transparence: non seulement le processus parlementaire, mais les parlementaires eux mêmes doivent être accessible à lélectorat. Enfin, la discussion portera sur la représentation et la participation. Parmi les questions qui seront examinées: les critères de sélection des candidats des divers partis politiques, y compris la participation des femmes, le financement de ces partis et de leurs candidats et les mécanismes formels et informels propres à faciliter linclusion politique.
Communiqué de presse No 98/10/01-PF-PC
La Coalition mondiale pour lAfrique tient une réunion sur la lutte contre la corruption
Washington DC, 6 octobre 1998 Des représentants de plusieurs pays africains se réunissent à Washington le 8 octobre 1998 pour débattre des « Cadres de lutte contre la corruption ». Organisée en collaboration avec le Département détat américain, cette réunion sinscrit dans le contexte du programme dappui de la CMA aux mesures de lutte contre la corruption prises par certains pays africains.
En Afrique, la lutte menée jusquici contre la corruption se présente principalement sous la forme defforts nationaux et de dispositions institutionnelles. Toutefois, les gouvernements africains, aussi bien que les organisations de la société civile, sont de plus en plus conscients de limportance des dimensions régionales et internationales de la corruption. Sil est vrai quà léchelon régional, le commerce illicite transfrontalières se développe, les transactions commerciales internationales offrent également dénormes possibilités de corruption.
Les efforts entrepris pour combattre la corruption seraient facilités si les politiques adoptées par les différents pays pouvaient sappuyer sur une coopération régionale et internationale. Cette coopération pourrait notamment comprendre ladoption de normes communes à léchelon national, darrangement réciproques de lutte contre la corruption et de codes de conduite établis aussi bien au niveau de chaque pays quentre pays. En outre, on pourrait envisager la mise en place de cadres dassistance et de coopération plus formels, notamment ladoption de protocoles spécifiques et de conventions sous-régionales et régionales.
En fait, cette réunion sera loccasion de procéder à des échanges de vues fondés sur les expériences des participants et de progresser vers lélaboration et ladoption de cadres efficaces de collaboration pour combattre la corruption. A cet égard, lengagement des pays africains favorisera également leurs efforts en vue daméliorer davantage le climat en faveur des investissements et de promouvoir le développement du secteur privé.
Communiqué de presse No 98/09/01-EC
Global Coalition for Africa holds a Workshop on the Lome Convention
Le Communiqué de presse est disponible dans sa version anglaise.
Communiqué de presse No 98/03/01-CE
La Coalition mondiale pour lAfrique va organiser une réunion à haut niveau pour créer un climat plus favorable à l'investissement en Afrique
Washington DC, 10 mars 1998 La Coalition mondiale pour lAfrique (CMA) va organiser une réunion de son Comité économique à Gaborone (Botswana) les 15 et 16 mars 1998. Parmi les participants figureront une quinzaine de ministres africains des Finances, de lIndustrie et du Commerce, ainsi que des représentants des pays du Nord, dinstitutions internationales et du secteur privé, des parlementaires des pays africains et des pays du Nord, et des ONG.
Le thème principal de la réunion de Gaborone sera l « Amélioration du climat de linvestissement en Afrique ». Bien que la reprise récente de la croissance en Afrique ait été très remarquée et soit des plus encourageantes, la plupart des pays africains doivent porter leurs taux de croissance à des niveaux encore supérieurs sils veulent que la lutte contre la pauvreté donne des résultats tangibles. Ils ne pourront obtenir la progression voulue de leur PIB que grâce à une forte hausse de leurs taux dinvestissement par rapport à leurs bas niveaux actuels. Ceux-ci, qui représentent aujourdhui environ 16 % du PIB des pays dAfrique subsaharienne, devraient ainsi passer à au moins 25 %. En dautres termes, les taux dépargne et les taux dinvestissement dont la tendance à long terme a été continuellement à la baisse après 1980 doivent inverser cette tendance et augmenter rapidement. Dans le même ordre didées, la part de lAfrique dans les apports dInvestissement Direct à lEtranger (IDE) aux pays en développement, qui était tombée dun niveau record denviron 20 % en 1965-73 à moins de 3 % en 1993-95, doit elle aussi augmenter fortement. Cette amélioration de lépargne et de linvestissement globaux ainsi que des flux dIDE nécessitera la prise de mesures visant aussi bien à lever les obstacles à linvestissement quà créer un climat plus favorable dans ce domaine.
On prévoit quà la réunion, les débats porteront tout particulièrement sur les politiques et les arrangements institutionnels contribuant à la création dun environnement plus propice à linvestissement aussi bien intérieur quétranger, et que lon examinera par ailleurs les tendances récentes de linvestissement de même que les principales contraintes qui y font obstacle. La réunion devrait normalement avoir pour effet de mieux faire connaître les possibilités dinvestissement dans les pays africains et les moyens à mettre en oeuvre pour surmonter les obstacles qui empêchent actuellement dobtenir des taux dinvestissement plus élevés.
La CMA, basée à Washington, est un forum Nord-Sud qui a pour but de dégager un consensus sur les priorités de développement entre les gouvernements africains, leurs partenaires du Nord et les organisations non gouvernementales soccupant de lAfrique et opérant sur place. Ses domaines daction prioritaires sont notamment léchange de données dexpérience et de compétences en matière de réforme économique ainsi que dintégration et de coopération économiques régionales, et le suivi des tendances du développement et des apports de ressources à lAfrique, notamment en ce qui concerne lallégement de la dette et linvestissement privé.